Le Pôle Galliéni à Bagnolet est aujourd’hui dominé par de grandes infrastructures de transports. Il constitue une porte d’arrivée en région parisienne avec une gare routière internationale, un nœud de transport de la RATP, un échangeur périphérique/autoroute. Les hôtels toutes gammes s’y sont installés ; les résidences étudiantes poussent comme des champignons. Le centre commercial Bel-Est a de beaux restes. Trafic, bruit, densité, passages sont les maitres mots des lieux.


Vision : faire de la porte Bagnolet une porte d’entrée accueillante pour les touristes, les migrant.e.s, les étudiant.e.s.

La cité Franc-Moisin à Saint-Denis va faire l’objet d’un énième plan de rénovation urbaine. Ce grand ensemble subit, comme beaucoup, fracture territoriale et misère sociale. L’école y joue une place importante.

Vision : construire une école du quartier avec les habitant.e.s, ouverte sur son environnement.

La zone d’activités des Vignes à Bobigny est un de ces nombreux espaces productifs que la Seine-Saint-Denis conserve encore. Dépourvue d’espace public, mais pas de grands arbres, elle est une enclave dans la ville. Dans cette succession de bâtiments isolés les uns des autres, on fabrique, on stocke. Le passant se fait rare.

Vision : conforter la place des activités économiques dans la petite couronne parisienne.

Le Parc de la Poudrerie est irrigué par le canal de l’Ourcq. Grand, souvent sauvage, il est un poumon dans la ville, coupé de la ville.

Vision : Faire de ce site un lieu d’apprentissage de la nature pour tous les enfants de la Seine-Saint-Denis.

Il se présente comme un havre. Ici, chacun se veut à l’abri de la furie de la ville. Vraiment ? Les pavillons sont des passoires thermiques, les marchands de sommeil rôdent et l’espace public est inexistant.

Vision : constituer un réseau d’équipements et d’espaces publics pour lutter contre l’isolement et créer des lieux de vie collective.